King Kong et King Kong 2, par John Guillermin
1ère publication le 30/10/15- MAJ le 17/11/18
AUTEUR : TORNADO
Cet article est le troisième d’une tétralogie. Il est précédé d’un article sur l’original de 1933 et sa suite réalisée la même année. D’un autre sur les King Kong japonais. Et il sera suivi d’un dernier sur le remake réalisé en 2005 par Peter Jackson…
Cet article portera sur deux films : Le King Kong version 1976, c’est-à-dire le remake de l’originel de 1933, avec Jessica Lange (c’est quand on le dit comme ça que tout le monde voit lequel c’est !), ainsi que sa suite réalisée pile dix ans plus tard, et sobrement intitulée King Kong 2 (King Kong Lives en VO).
Les deux longs métrages ont été réalisés par le même bonhomme, j’ai nommé John Guillermin, spécialiste de films de catastrophes (La Tour Infernale) et de films d’aventures avec des singes (La Plus Grande Aventure de Tarzan, Tarzan Aux Indes…), qui fusionnait ici ses deux thèmes de prédilection…
1) King Kong 1976 : Superlatifs tous azimuts !
Nous sommes en 1976.
New York a passé quarante trois ans sans voir le moindre gorille géant et celui qui traumatisa la grande métropole en 1933 n’est plus qu’un lointain souvenir…
La grande crise économique est terminée depuis longtemps. C’est l’heure du « flower power » et de « Greenpeace ». La belle Amérique sort de la Guerre froide et surtout de celle du Vietnam, et le monde commence à se soucier de l’écologie. C’est l’époque des hippies.
Dans ce contexte très différent de celui du premier film de 1933, l’expédition qui part pour l’Île du Crane n’a plus rien à voir avec celle du Venture. Le paquebot a été remplacé par un super tanker, et le cinéaste qui menait le navire a laissé la place à un industriel avide de pétrole…
De la même manière, la jeune femme qui participe au voyage n’est plus une actrice à la dérive mais une femme émancipée post-68. Quant au héros, ce n’est plus un vaillant marin à la sauce hollywoodienne, mais un professeur baba-cool qui se prend pour un journaliste d’investigation…
Pour le reste, le script est relativement identique au premier film (les explorateurs découvrent une île inconnue dominée par un gorille géant qui terrorise les indigènes qui l’idolâtrent tel un dieu. Puis ils capturent l’animal qui s’échappe une fois arrivé à New-York…). Mais seulement dans les grandes lignes. Le reste est l’affaire de son époque…
Voir le film aujourd’hui, alors qu’il date de 1976, est très paradoxal, car il est à la fois le plus kitsch et le plus réaliste des trois films officiels de la franchise King Kong. Le film original de 1933 demeure le plus poétique, dont les trucages d’époque, tels les rimes au service de la prose, parviennent à faire corps avec la naïveté du sujet. Celui de 2005, réalisé par Peter Jackson, est bien évidemment le plus spectaculaire, le plus gargantuesque.
Celui qui nous intéresse ici est certes le plus kitsch, tant ses effets spéciaux obsolètes ridiculisent en partie certaines scènes là où ceux de 1933 préservent leur charme. Je dis « en partie » car tous les plans montrant le monstre dans sa version « costume » sont encore très impressionnants. Il est tout à fait injuste que le spécialiste des effets spéciaux Carlo Rambaldi soit mis en avant sur le succès du film alors que c’est Rick Baker, appelé à la rescousse, qui finalise la quasi-totalité des scènes montrant le singe géant (et qui porte le costume). Seuls trois plans exposant le robot de Rambaldi (parfaitement grotesque) attestent du fossé séparant le travail de ces deux professionnels.
Du travail de Rambaldi, reste la réussite des plans montrant la main du gorille en gros plan lorsqu’il s’empare de la magnifique Jessica Lange. Depuis, Baker est devenu le grand spécialiste des singes au cinéma et s’est illustré de manière magistrale, notamment sur Gorilles dans la brume, Greystoke, la légende de Tarzan ou encore La Planète des singes (version Tim Burton).
Un film de monstres pauvre en monstres…
© Paramount Pictures
Mais King Kong version 1976 est également la version la plus réaliste des trois. Que ce soit au travers de son sujet, qui oppose l’écologie naissante au capitalisme primaire, ou au travers du personnage interprété par Jessica Lange, qui incarne l’émancipation féminine, le film colle à son époque et illustre le mythe de la manière la plus réaliste qui soit. Le gorille géant devient alors l’incarnation de la « magie », balayée par un monde moderne dominé par l’argent, le pouvoir et le succès. Que cette incarnation mesure 20 mètres de haut n’a aucune importance : le monde moderne est le plus fort. A ce titre, on notera à quel point les valeurs positives véhiculées par les deux personnages principaux sont roulées dans la poussière… Je ne dis pas que ces notions sont absentes des autres versions, mais elles n’y sont pas abordées de manière aussi viscérale.
En retour, il y a beaucoup moins de créatures fantastiques que dans les autres versions (aucun dinosaure) et les héros sont beaucoup moins exotiques. Au rayon exotique, puisqu’on en parle, il faudra se contenter d’une bande d’indigènes aux mœurs légères, d’un serpent géant, et de quelques superbes décors (dont les deux pics rocheux annonçant le World trade Center) rassemblés au centre de l’île, dans la demeure de King Kong.
Mais le film, encore une fois, y gagne une dimension plus naturaliste. Ajoutez à cela le plaisir de revoir la splendide Jessica Lange et d’entendre la bande son inoubliable de John Barry (qui parait-il a été livrée dans un temps record !), et vous obtenez un film qui ne mérite certainement pas sa mauvaise réputation…
On a dit beaucoup de choses négatives sur ce remake et la plupart étaient fausses.
Ainsi, il ne fut nullement un échec commercial puisqu’il remporta quatre fois le coût de sa production. Cette « légende » du cuisant échec commercial viendrait en réalité du fait que le film soit sorti en décembre 1976, et qu’il ait réalisé l’essentiel de son score en janvier 1977, soit un mois après le calcul des recettes annuelles !
Certes, les dinosaures sont aux abonnés absents, mais les effets spéciaux, comme précisé plus haut, ne sont nullement aussi mauvais que ce que l’on a prétendu, et tous les plans dirigés par Rick Baker tiennent encore largement la route.
Certaines séquences sont magistrales, notamment celle où King Kong fait son entrée (avec tous les arbres qui tombent sous son passage). C’est d’ailleurs la meilleure et la plus intense des trois films.
Quant au scénario, il bénéficie avec le recul de tout son potentiel politique et social qui gagne encore en épaisseur face au libéralisme sauvage qui gangrène toujours un peu plus notre monde. Et, quelque part, la parabole sur cet impérialisme qui détruit la nature la plus puissante est toujours autant d’actualité aujourd’hui qu’en 1976. Et le gorille est plus que jamais un animal en voie de disparition…
King Kong 2 : Qu’est-ce que c’est Kong !
Nous venons ainsi de réhabiliter le King Kong de 1976 en constatant qu’il ne méritait pas sa triste réputation de nanar. Maintenant, si vous voulez du nanar, vous allez en avoir ! Il vous suffit de regarder dix ans plus tard, car… dix ans après le remake de 1976, John Guillermin et son producteur Dino de Laurentiis nous offraient une suite laborieuse en tout point.
King Kong 2 est aujourd’hui tout simplement irregardable, sinon pour se marrer comme des baleines, tel qu’il est coutume de le faire devant un vrai, un pur, un gigantesque nanar…
Dix ans après sa mort et sa chute du World Trade Center, King Kong n’est pas mort ! Il est maintenu en vie parfaitement endormi par des scientifiques, mais il lui faut un coeur de substitution. On lui en fabrique donc un en plastique de trois mètres, mais il lui faut un donneur de sang digne de ce nom. Et attention ! après dix ans de coma, il va mourir d’un instant à l’autre si on ne lui trouve pas un donneur dans les 5 minutes !
Pas de problèmes : L’aventurier Hank Mitchell, en balade à Bornéo, tombe pile-poil sur une « Queen Kong » planquée sous un buisson. Avouez quand même que le spectateur a du bol, puisque cette guenon géante était manifestement planquée depuis toujours sous le dit buisson, sans quoi les indigènes du coin auraient pu la remarquer…
L’aventurier met alors sa guenon aux enchères et tente d’en tirer le maximum. Les américains la lui achètent aussitôt car, comprenez-vous, il faut sauver leur King Kong national ! Queen Kong est donc emmenée sur le site de King Kong, la transfusion se passe à merveille et des hordes de clampins viennent crier leur joie, banderoles à l’appui, devant cette résurrection. Je n’ai pas bien compris ce passage, sachant qu’ils ont été quasiment unanimes, ces américains, pour trucider le gorille 10 ans plus tôt…
En tout cas, notre roi Kong ne tarde pas à se réveiller et repère très vite l’odeur de sa promise. Ses hormones ne font ni une ni deux, et il casse la baraque afin de rejoindre sa dulcinée. Cela ne plait évidemment pas aux autorités, qui décident de re-tuer King Kong, laissant à penser au spectateur qu’ils auraient pu y réfléchir à deux fois avant de redonner vie au monstre. Et notre aventurier n’est pas plus malin qui, après avoir vendu « Queen Kong » comme un vulgaire tas de patates, s’offusque de ce qu’il lui arrive et crie à qui veut bien l’entendre qu’il faut absolument ramener la guenon d’où il l’a trouvé ! A moins qu’il ne s’agisse d’une technique de drague opportuniste, puisque grâce à cela, il emballe la scientifique en chef qui ne cherche qu’à mettre nos gorilles dans une réserve afin qu’ils vivent heureux…
Technique de drague chez les grands singes : Faire comme si on ne se voyait pas…
© Paramount Pictures
L’armée poursuit ainsi les deux singes géants mais n’arrive pas à les retrouver (!), les rednecks du coin s’y mettent aussi mais eux les trouvent de suite, avant de se faire trucider de la manière la plus gore qui soit. Et finalement, la scientifique et l’aventurier copulent pendant que les deux Kong s’envoient moult regards lubriques à quelques mètres de là…
A la fin, l’armée retrouve nos gorilles, King Kong se sacrifie en piétinant quelques chars d’assaut tandis que « Queen Kong » accouche d’un chimpanzé en pleine bataille, laissant une fois de plus le spectateur perplexe qui se demande :
1) Quand est-ce que le couple Kong a eu le temps de s’accoupler ?
2) Combien dure la gestation d’un gorille géant ? Une semaine ?
3) Pourquoi dans le film de 1976 King Kong marchait debout alors qu’à présent il devient quadrupède ? A-t-il régressé ?
Et le film de s’achever sur une dernière séquence qui bat tous les records en termes de ridicule, où l’on voit le fils de Kong, dans la jungle, vivre des jours paisibles avec sa maman et jouer à Tarzan de liane en liane…
Vous l’aurez compris, on nage en plein délire surréaliste. Pendant ce temps, les acteurs jouent comme des patates à part Linda Hamilton, tout juste sortie de Terminator, qui vient saborder ici sa carrière. Les effets spéciaux sont propres et les décors aussi, tandis que les gorilles font rien qu’à nous faire penser à des acteurs de film porno…
Pas de doutes, King Kong 2 est, en matière de film à gros budget, un des pires navets de l’histoire du cinéma. Il a été mis en chantier en 1986 alors que la diffusion du film de 1976 à la télévision (pour sa date anniversaire des dix ans) battait tous les records d’audience. C’est dire si l’opération sentait l’opportunisme à plein nez. C’était l’époque où le producteur Dino De Laurentiis, de plus en plus pingre, alignait les projets les plus fumistes qui soient. Il nous aura offert, mine de rien, en quelques années à peine, des perles comme Flash Gordon, Amityville II, Halloween 3 et Kalidor !
Depuis, cette calamité sortie en 1986 aura porté à la version de 1976 la sale réputation qu’elle ne mérite pas. Quelle injustice ! En cinéma non plus, on ne choisit pas sa famille ! Quant aux thématiques liées au mythe de King Kong (le mythe de la Belle et la Bête, du Bon Sauvage, la réflexion sur l’anthropologie et le choc des cultures), vous pouvez les oublier…
Rien que l’affiche de King Kong II peut nous mettre la puce à l’oreille pour son niveau de nanardise : http://www.scifi-movies.com/images/contenu/data/0001347/affiche-king-kong-2-lives-1986-1.jpg
Merci Marti, car je n’ai pas eu la place de la mettre et c’était dommage de ne pas la voir !
Bravo Tornado pour cet article d’abord sérieux et ensuite très drôle ! Je suis tout à fait d’accord, le 1er film de 1976 je l’ai revu il y a quelques années et il me procure encore de bonnes émotions même au niveau visuel ! Et je te dis pas enfant j’étais totalement impressionné ! De ce fait j’aime beaucoup ce film ! Par contre celui de 1986…y a pas photos c’est ridicule…t’es même gentil je trouve car tu aurais pu intituler l’avant dernier scan: Ou sont les Kon(g)s ? Partout autour !
Bref merci beaucoup Tornado, drôle et passionnant que dire de plus ?
Le reboot de King Kong reste un très bon souvenir. Effectivement gamin, il était clair que la couleur, les effets spéciaux et les allusions au monde moderne de l’époque me parlaient plus que celle de 33. Et Jessica Lange : quelle classe ! Je ne pensais pas que le film avait si mauvaise réputation. Il faudrait que je le revois. Je ne savais pas que Barry avait signé l’OST. Outre la parabole du libéralisme que tu évoques, j’y verrai aussi une certaine histoire de l’amérique : l’arrivée de colons qui déporte une créature sauvage idole d’un peuple primitif avant de l’exterminer….
KK2 : lui, je ne l’ai jamais vu. Je me rappelle que c’était un événement au moment de sa première diffusion sur Canal +. Même enfant, c’était NIET ! KK est mort ! ton article résume parfaitement la dose de cynisme et de foutage de gueule de cette production qui rappelle à bien des égards la politique Marvel : comment faire du pognon facile sur un film culte qui dénonçait la course au pognon facile….La légende « Et si on ressuscitait King Kong pour mieux le re-tuer ?!!! » est parfaite à cet égard.
Dans le genre des suites improbables, je me rappelle, dans un autre style avoir passionnément aimé celles de Psycho…..Jeunesse…
C’est intéressant cette parabole sur l’histoire de l’Amérique. Par contre je n’ai pas bien saisi de quelle créature tu voulais parler.
Je pensais aux Indiens d »amériques du nord et du sud considérés comme des sauvages par les Colons qui eurent pour les blancs la même fascination pour l’homme blanc que Kong avant de s’en repentir. Ils furent déportés, exterminés ou réduit à l’état de bêtes de foires. Comme Kong.
Du film de 76 je ne me rappelle que de la fin et les battements de cœur de King Kong qui diminuent au fur et à mesure… cette scène a beaucoup marqué l’enfant que j’étais ! Pour le reste je ne me souviens de rien…
En tous cas ton article donne envie de le revoir !
Paradoxalement tu donnes également envie de voir la suite pour estimer par soi même le degré de nullité :))
Je n’ai jamais vu KK2 par contre j’ai un souvenir brumeux mais marquant du remake de 1976. Surtout à cause de Jessica Lange dont je dois toujours être amoureux sans doute. Il faudrait que je le revoie. Ce qui est sûr, c’est que c’est le premier KK que j’ai vu, puisque en voyant celui de Peter Jackson, je n’avais pas saisi la dimension pulp avec les dinosaures et la vallée préhistorique parfaitement conservée.
Merci beaucoup pour cet article qui fut un vrai régal à lire !
Bon, puisque personne n’a encore fait le commentaire : « Putaing… Kong ! »
N’étant pas fan du gorille géant, je passe mon tour.
Cedi dit, Tornado, j’ai pensé à toi la semaine dernière en emmenant mes filles au Cirque : il y avait un numéro avec un King Kong mécanique de 8 mètres de haut !
Le décortiquage de King Kong 2 était délicieux de bout en bout, avec une petite préférence pour Queen Kong planquée sous un buisson, et le temps de gestation d’un gorille géant.
Si ça vous a plu j’en suis bien content. Ecrire la partie « KK2 » (il est génial ce diminutif !) était vachement rigolo !
@JP : C’est gentil de penser à moi en famille ! Si un jour tu vas au Pal en Auvergne, un super parc d’attraction doublé d’un zoo, il y a une très chouette attraction « King Kong » avec un robot grandeur nature qui soulève un wagon dans lequel on est secoué par la bête ! Mon fils est déjà fan !
« Quant aux thématiques liées au mythe de King Kong (le mythe de la Belle et la Bête, du Bon Sauvage, la réflexion sur l’anthropologie et le choc des cultures ».
Ce qui est finalement fascinant avec KK, c’est que ce film aura raconté par trois fois la même histoire à trois générations différentes.
Avec à chaque fois 30/40 ans d’écart, soit une bonne génération justement ! Vivement le remake de 2040 !
Le plus beau fait d’armes de John Guiilermin, c’est de nous avoir offert sur la paume d’une main de gorille géant la belle Jessica. Pas de souvenirs de cet opus mais pour la madeleine fantasmagorique (donnez moi Jessica sur une table de cuisine et de la farine comme Jack les beaux sourcils dans Le facteur sonne toujours 2 fois…) merci Tornado.
Bon ben j’ai voulu revoir le King Kong de 1976 mais je ne sais pas pourquoi…mon DVD qui est pourtant tout nickel sans la moindre rayure ni rien…eh ben il saute et ne fonctionne pas sur 2 lecteurs différents que j’ai testés…
A croire qu’on ne veut pas que je revoie le film^^ Je n’ai pu arriver qu’au moment où Kong fait tomber tout le monde du tronc d’arbre. Le film fait un peu fauché mais l’ambiance plus désertique de l’île donne une atmosphère assez sombre et plus inquiétante.
Jessica Lange était mignonne à l’époque mais c’est peut être la plus cruche des demoiselles en détresse des 3 films, non ?^^ « Je gambade en mini short et je demande à Jeff Bridges de me rattraper pour jouer au loup alors que j’ai la trentaine et que je viens d’échapper à un naufrage »^^
Bon enfin en tous cas j’ai pas pu finir le visionnage nomdidiou ! Et maintenant j’ai peur des DVD de ce film s’il en existe des exemplaires défectueux…
Va falloir aller choper le film autrement (si c’est pas malheureux…on veut être honnête et voilà…)
Bon…j’ai enfin réussi à revoir le Kong de Guillermin en entier.
Donc ben il est sympa malgré tout ce film. La profusion de scènes de nuit sans doute pour masquer le petit budget donne tout de même une atmosphère différente au film par rapport aux autres versions, et c’est sympa.
J’ai même pas compris pourquoi le robot grandeur nature de Rambaldi a été utilisé sur certains plans rapides. Y’a aucune plus-value, ç’aurait très bien marché avec le mec en costume.
Hé ! Regarde King Kong 2 qu’on rigole un peu ! 😀
Euh…je sais pas.
Un grand souvenir ce King Kng de 1976 , c’était mon premier film , autre qu’un Disney , vu au ciné , j’avais 5 ans.(Né en Avril 1971).
Je me souviens avoir retenu mes larmes à la fin du film quand Kong se fait tuer.(Je me souviens aussi être complètement tombé sous le charme de Jessica Lange.)
Je l’ai revu quelques années plus tard étant adulte , je ne sais pas si c’est le fait que le film m’ait tant marqué étant enfant , mais j’ai vraiment eu du plaisir à le revoir même si les effets spéciaux avaient un peu vieilli.Les versions de 33 et 76 sont celles que j’aime le plus.
J’ai été voir la version de Peter Jackson au ciné , je n’ai pas été emballé.Je préfère les deux anciennes versions.
Chaque fois que je vois l’affiche du film de 76 , les images me reviennent de suite en tête.Un film très marquant dans ma culture cinématographique que je ne trouve pas du tout kitsch même aujourd’hui.Cet article m’a donné envie de le revoir.
Pas vu le 2 et aucune envie de le voir.
Cette version a trop longtemps souffert de la comparaison avec la 1° et d’une mauvaise réputation injuste. Il est effectivement temps de faire entendre qu’elle est très aimée d’une partie des fans du gorille et des cinéphiles de la planète geek.
King Kong 2 est à regarder uniquement pour se marrer. Dans le cas contraire, l’oeil et l’esprit du cinéphile sont en grand danger ! 😀